S’engager

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On y est ! La  fin de grande récré estivale vient de sonner !

La parenthèse enchantée est en train de se terminer pour beaucoup d’entre nous, et même si la chaleur  et le soleil nous tiennent encore tête , on le sent bien ce sablier qui vient nous narguer !

Les tubes » d’écran totaux » vidés, les parasols dépliés, les chaussures de trek rangées, les lunettes de soleil égarées, le teint halé, des souvenirs édulcorés, des comptes bancaires pour la plupart évaporés, c’est bel et bien  fini le tintement des verres de rosé..

Alors, à la nôtre, ! Tiens  allez et si on trinquait une dernière fois à cette chronique d’une fin d’été annoncé …

Santé à cet été qui nous tourne le dos petit à petit, ce salaud, cet enfoiré, qui nous trahit, à la même époque, comme chaque année.

On aimerait tellement que ça dure ces journées ensoleillées, ces retrouvailles entre amis autour d’un verre, puis 2 puis 3,  ces escapades à deux ou à plusieurs, ces soirées enivrées d’histoires à se raconter, ces couchers de soleil avec ou sans plage, ces clichés partagés sur whatsapp ou insta, ces attentes sans fin dans les aéroports pour enfin pouvoir décoller vers un ailleurs et puis rentrer.

Parce qu’on rentre toujours un jour finalement.

C’est ainsi, clap de fin sur les jeux d’été et moteur sur les enjeux de la rentrée.

Alors on prend les mêmes et on recommence. La rentrée des classe, la rentrée universitaire, la rentrée professionnelle, la rentrée littéraire, la rentrée des courses, la rentrée des club de ports, et puis cette année pour changer il y a une rentrée des virus…Quelle nouveauté !

C’est reparti pour un nouveau cycle de 4 saisons, non celles de Vivaldi dont il est question, mais celles des belles intentions et leurs lots de motivation.  C’est parti pour la chasse aux kilos en trop, la course au chrono, l’affutage des pectoraux, le renfort des abdos, on a tous une bonne raison pour pratiquer les inscriptions à gogo.

Débutant, intermédiaire, ou confirmé ? Personnellement, et j’ai honte,  j’excelle dans la désinscription en cours d’année.

Alors oui je l’avoue j’ai personnellement une  vraie problématique à l’engagement à l’année. J’ai tendance à faire marche arrière dès que décembre pointe le bout de son nez. L’idée d’aller gesticuler dans une salle de sport ou ailleurs, alors que le temps extérieur ne s’y prête pas, et que ma propre obscurité intérieur m’envahit , et je me souviens d’un seul coup, que je suis beaucoup trop  fatiguée pour y aller.

Toujours une bonne raison pour s’arrêter à mi-chemin et  je m’en veux à chaque fois.

Je livre ici une de mes plus grosses failles avec beaucoup d’humilité, mon incapacité à aller au bout d’un engagement quelqu’il soit  sportif ou artistique.

Pourquoi l’inscription de septembre n’a plus la même allure et le même attrait au mois de janvier ?

Pourquoi est-ce si difficile d’aller au bout de la ligne d’arrivée?

Une forme de lassitude s’installe, on passe à autre chose, on est tellement sollicité par la nouveauté et toutes ces opportunités, les emplois du temps surchargés,  l’excuse du temps qui presse et l’excuse du temps qui passe, alors on capitule devant cette faiblesse qu’on a du mal à s’avouer et on valide inconsciemment ou consciemment toutes ces fausses excuses qui nous empoisonnent en cours d’année.

Est-ce notre société de consommation qui nous incite à picorer des activités à foison ?

Le tout superficiel aurait-il encore son dernier mot dans nos loisirs ?

Consommer du loisir, oui tout comme on fait ses courses au supermarché.

Alors cette année je vais tout faire pour m’inscrire non pas dans la continuité, mais bel et bien dans la durée et ce  jusqu’en juin,  voire  plus si affinité.

Et en exposant  cette odieuse  zone d’ombre devant ma communauté, et que  ceci est gravé dans le marbre Facebook et sous vos yeux, je vous invite à me « retoquer » au moindre faux pas en cours d’année.

Je compte sur vous, mais aussi et surtout sur mon assiduité !