A vouloir toujours lutter contre ses émotions, on en ressort toujours perdant.
En tout cas, c’est ce que j’ai pratiqué pendant de nombreuses années où je m’étais donc complètement « dissociée » de mes émotions :
- A renoncer à un projet qui tient à cœur par peur du changement et que ça ne marche pas,
- A ne pas montrer ses sentiments à une personne que l’on aime par peur du rejet,
- A ne surtout pas montrer sa tristesse en contenant ses larmes,
- Et même à cacher sa joie… parce qu’on ne sait jamais … ce qui peut arriver après…
- Réprimer sa colère parce que ça ne se fait pas … tout simplement.
Et pourtant les émotions nous enseignent tant de choses sur nous, c’est un peu notre boussole intérieure et nous apportent de précieux enseignements sur ce que nous sommes, sur notre identité et ce à quoi nous aspirons.
Prenons la colère par exemple. Derrière cette émotion dite « négative », il y a souvent une ou des valeurs importantes à nos yeux et qui ne sont pas respectées.
Et si nous réprimons ces émotions (cette colère)… et bien c’est notre corps, qui se chargera de nous en parler, à travers une douleur, ou parfois pire que ça.
« Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime » nous enseigne Jacques SALOME.
Sachez qu’une émotion n’est pas faite pour durer.
C’est un peu l’image de la vague … émotionnelle. Il faut juste apprendre à surfer sur cette vague pour ne pas se la prendre de plein fouet !
Bien sûr, il existe des techniques d’autorégulation émotionnelles et si vous le souhaitez, j’aurai l’occasion de vous en parler.
Mais sachez déjà que vivre ses émotions de manières conscientes en les exprimant, c’est déjà s’en libérer . Ecrire, faire du sport, chanter, pousser un grand coup de gueule seul dans sa voiture ou en pleine forêt, faire des exercices de respiration (la cohérence cardiaque)… il faut juste trouver le moyen d’expression qui nous correspond le mieux.
Au fait, saviez vous que les larmes émotionnelles contiennent des hormones à base de protéine et qui agissent comme anti-douleur ?
C’est sans doute pour cela qu’on se sent mieux après non ?
Véronique G.
