Prise de tête
Mon cher corps, Comme je l’entends aujourd’hui cette complainte de ce corps que j’ai tant maltraité. Un coup trop lourd, puis trop mou, ou pas assez musclé, voire trop ridé, il est grand temps de me faire pardonner. Dis, te souviens-tu ? A 15 ans , c’est une histoire de puberté, A 35 ans, j’évoque déjà un problème de fermeté, A 45 ans, ce sont les rides dont je tiens une comptabilité, Et à 55, rappelle-toi je te mettais déjà en garde contre certains pans de ton édifice menaçant de s’effondrer… Avec humour c’est vrai, mais tu dois en avoir marre